Les structures d’irrigation du wâdî Surbân au Yémen

Dat el Jar a

On ne peut pas affirmer que l’ensemble des champs irrigués répertoriés dans la vallée du wadi Surban aient été cultivés simultanément. Peut-être certains étaient fermés, on utilisés ou non accessibles à la crue parce que non mis en culture. La surface totale cultivée visible aujourd’hui ne l’a peut être pas été en même temps.

Une analyse typologique des constructions destinées au réseau d’irrigation nous amène à proposer une classification de ces ensembles construits : les barrages, les seuils, les déversoirs, les partiteurs enfin les vannes d’entrée dans les champs.

Les sédentaires qui habitent dans les villages du wadi Surbân n’ont pas inventé cette technique d’irrigation mais si les procédés constructifs mis en œuvre sont rustiques, ils restent originaux et parfaitement adaptés au contexte géomorphologique. La technique utilisée montre qu’elle a été maîtrisée. Que dire aussi de l’abandon, qui paraît soudain, de ce réseau sophistiqué et de son absence de réutilisation durant l’époque islamique.

Seminar for Arabian Studies, London, July 1999, Proceedings 30